physique
".. à supposer qu'il existât un saint patron des coiffeurs, il avait de toute évidence renoncé à se pencher sur sa destinée......il était inutile de s'acharner sur cette femme dont les manoeuvres pour lutter contre les outrages du temps relevaient pour le moins du pathétique. De près, Chantal Hernandez ressemblait à un mur grossièrement rafistolé à l'enduit. L'artifice imposait une distance d'environ deux mètres. Ainsi la couche épaisse de mélange de poudre et de crème, dont la prétendue efficacité s'expliquait essentiellement par la combinaison d'un éclairage de salle de bains déficient et d'une mauvaise vue, devenait acceptable. Par ailleurs, cette distance prévenait l'envie de gratter ce plâtrage avec un canif, dont Alexandre était saisi chaque fois." (Jean-Claude Lalumière/ La campagne de France)
"Au physique, elle n'a pas changé même si l'on ne peut nier l'outrage du temps. Elle a gardé cette corpulence qui laisse imaginer qu'elle serait capable de transformer des talons aiguilles en talons bobines en moins de temps qu'il n'en faut au vendeur de chaussures pour demander si la paire enfilée correspond bien à son pied." (Jean-Claude Lalumière/ Comme un karateka belge qui fait du cinéma)